
Mali : Sommet CNSP-CEDEAO à Accra, la capitale Ghanéenne
Une délégation du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) est arrivée à Accra ce lundi 14 Septembre 2020 en début de soirée pour le sommet de la CEDEAO sur …
«une bonne analyse de l'information»
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Une délégation du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) est arrivée à Accra ce lundi 14 Septembre 2020 en début de soirée pour le sommet de la CEDEAO sur …
Une délégation du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) est arrivée à Accra ce lundi 14 Septembre 2020 en début de soirée pour le sommet de la CEDEAO sur le Mali. Arrivée dans la capitale Ghanéenne, le Colonel Assimi Goita, président du CNSP et ses compagnons ont d’abord fait une séance de travail avec le président du Ghana, Nana Akufo-Addo.
Le CNSP a profité également de cette occasion pour rencontrer la diaspora malienne à Accra. Le CNSP et les maliens de Ghana ont longuement échangé sur la situation actuelle du Mali, la transition etc.
Aujourd’hui dans la journée, le colonel Assimi Goita et ses compagnons doivent défendre la feuille de route de la transition qui est assortie de la concertation nationale organisée la semaine passée à Bamako. Les militaires du CNSP doivent travailler à convaincre les chefs d’Etat de la CEDEAO afin qu’il assouplissent un peu leurs sanctions contre le Mali.
Réunit en session particulièrement extraordinaire a l’effet d’examiner la situation socio-académique, cauchemardesque dans laquelle végète les étudiants nigériens au Sénégal ainsi le climat politique qui prévaut …
Réunit en session particulièrement extraordinaire a l’effet d’examiner la situation socio-académique, cauchemardesque dans laquelle végète les étudiants nigériens au Sénégal ainsi le climat politique qui prévaut au Niger et dans la Sous-région. Le Bureau Exécutif de L’Amicale des Etudiants Nigériens et Stagiaires au Sénégal rend publique la déclaration dont la teneur suit :
Le Comité Exécutif de L’AMINESS condamne avec fermeté le traitement des noirs américains par les policiers des États Unis, Exprime son soutien aux peuples noirs américains dans cette période des assassinats sordides et répétitifs de ces derniers.
Le Comité Exécutif de L’AMINESS invite tous les noirs américains à prendre leurs destins en main et continuer de manifester pacifiquement pour le respect de leurs Droit, car le Droit ne se négocie pas, on l’arrache.
Le Comité Exécutif de L’AMINESS salut la combativité et la bravoure du peuple malien qui s’est battu pacifiquement contre un système de gouvernance miné par une gestion patrimoniale de l’ Etat malien par les désormais ex-détenteurs du pouvoir.
Le Comité Exécutif de L’AMINESS apporte son soutien indéfectible au peuple malien quant à l’épreuve difficile dans laquelle la CEDEAO l’a plongé à travers des sanctions inhumaines et disproportionnées au moment ; ou la même institution observe avec complaisance d’autres tentatives de COUPS D’ÉTATS CONSTITUTIONNELS en Guinée et en Côte d’ivoire sans en appliquer les mêmes sanctions .
Le BE de L’ AMINESS témoigne sa solidarité agissante et exprime sa vive compassion aux populations nigériennes victimes des inondations ainsi que celles victimes de l’insécurité avec leur cortège de dégâts et demande à l’Etat et à toutes les bonnes volontés de s’employer activement pour secourir ces sinistrés.
Le BE constate avec amertume que les hommes politiques du Niger se lancent dans une animosité sans borne les uns contre les autres oubliant l’intérêt du peuple nigérien notamment en matière de la sécurité et d’autres besoins vitaux ; D’ailleurs relégués au second plan surtout a cette veille du processus électoral
Le BE appelle la CENI et l’ensemble de la classe politique contre toute tentative de violation du processus électoral.
Le BE de l’AMINESS lance un appel aux populations nigériennes de ne pas suivre trop le jeu de nos politiciens et de rester serein pour un meilleur choix de l’avenir de notre pays.
Le BE de L’AMINESS réaffirme son soutien sans faille aux FDS dans leurs noble combat pour la sécurisation et la préservation de l’intégrité du territoire nigérien.
Le Bureau Exécutif de l’AMINESS condamne et fustige avec la dernière énergie l’attitude irresponsable du gouvernement privilégiant la politique du dilatoire, la démagogie et le non respect des engagements pris avec les partenaires sociaux et démone avec véhémence son incapacité a prendre en charge le problème épineux de l’éducation .
Sinon comment comprendre et expliquer l’attitude du gouvernement tendant a ne prendre aucune initiative sérieuse pour apporter des solutions idoines aux problèmes auxquels les étudiants nigériens a l’étranger sont quotidiennement confrontés.
En effet aucun entendement ne peut cautionner ni admettre le refus de l’ANAB et Du MESRI a procéder au payement des frais de formation des écoles interétatiques telles que le CESAG, ESP, ESMT et VETO pendant aujourd’hui 3ans depuis 2017.
Cette Situation d’arriéré inexplicable entache gravement la bonne réputation et la crédibilité de notre pays et entraîne au niveau de ces établissements le refus d’accès aux salles d’examen à nos camarades.
L’AMINESS dénonce avec vigueur le non paiement par l’ANAB , sous le regard complice du gouvernement, des arriérés de bourses et remboursement des frais de formation pour les ayants droits alors que les formalités y afférentes ont été faites depuis belle lurette.
AU regard de tout ce qui précède :
L’AMINESS, soucieuse des intérêts matériels et moraux de sa base :
EN FIN, tout en restant ouvert a un dialogue franc, fondé sur la matérialisation des engagements, le Bureau exécutif de l’AMINESS lance un ultimatum de 10 jours a compter de ce jour Dimanche 06/09/2020 , pour exiger des autorités, la satisfaction de ces justes et légitimes revendication.
Faute de quoi, le gouvernement sera tenu pour seul et unique responsable de tout ce qui adviendra.
Vive L’AMINESS unie et forte
Vive L’USN
Vive Le Niger et son peuple
Tous unis, nous vaincrons
La lutte continue
Pour le Bureau Exécutif de l’AMINESS, Le camarade SG Djibril Abdourahamane Boukari
Le Colonel-Major, Ismaël Wagué, porte-parole de la junte militaire, dément fermement les informations publiées par RFI, hier soir, sur la durée de la transition politique ainsi que la composition du Gouvernement. …
Le Colonel-Major, Ismaël Wagué, porte-parole de la junte militaire, dément fermement les informations publiées par RFI, hier soir, sur la durée de la transition politique ainsi que la composition du Gouvernement. Ces informations, faisant cas d’une transition de trois ans avec un gouvernement à majorité militaire, viennent d’être rejetées en bloc par le CNSP qui assure que rien n’a jusqu’ici été décidé aux termes des discussions avec l’équipe de médiation de la CEDEAO.
En revanche, la junte promet qu’elle ne s’en tiendra strictement qu’à sa déclaration initiale qui consiste à consulter toutes les composantes de la nation avant la mise en route de tout projet de transition.
“La question de transition ne se décidera qu’entre maliens. Rien ne sera décidé en dehors du cadre national. Nous sommes là pour redresser les choses, et non, par soif de pouvoir”, a précisé, le Colonel Wagué.
Une correspondance à Bamako de Modibo Kane Diallo
Les militaires annoncent la création d’un Comité national pour le salut du peuple et assurent que tous les accords internationaux seront respectés. Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a annoncé cette …
Les militaires annoncent la création d’un Comité national pour le salut du peuple et assurent que tous les accords internationaux seront respectés. Le président malien Ibrahim Boubacar Keita a annoncé cette nuit sa démission et la dissolution du Parlement suite à son arrestation plus tôt dans la journée par des soldats mutins.
Ibrahim Bouba Keita, dit « IBK », n’a pas eu cette chance. Il a été arrêté, sans doute à son domicile du quartier de Sébénikoro, tout comme son premier ministre, Boubou Cissé, avant d’être conduit au camp de l’armée de terre, à Kati, alors que des scènes de joie éclataient dans les rues de Bamako, à la nouvelle de la chute de l’homme élu en 2013, quelques mois après le coup d’Etat, et réélu en 2018, mais fortement contesté depuis plusieurs mois – au point que les observateurs jugeaient, ces derniers temps, son pouvoir « extrêmement fragile ».
Le président a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi sa démission et la dissolution du Parlement et du gouvernement. « Je voudrais à ce moment précis, tout en remerciant le peuple malien de son accompagnement au long de ces longues années et la chaleur de son affection, vous dire ma décision de quitter mes fonctions, toutes mes fonctions, à partir de ce moment », a dit « IBK » dans une allocution diffusée par la télévision nationale ORTM.
« Je ne souhaite qu’aucun sang soit versé »
S’adressant d’une voix grave, il a déclaré avoir œuvré depuis son élection en 2013 à redresser le pays et à « donner corps et vie » à l’armée malienne, confrontée depuis des années aux violences djihadistes. Puis il a évoqué les « manifestations diverses » qui depuis plusieurs mois ont réclamé son départ, faisant des victimes, estimant que « le pire en a résulté ».
La mission des cinq chefs d’État ouest-africains dirigée par le président en exercice de la Cédéao Mahamadou Issoufou a pris fin jeudi soir 23 juillet. Si ce dernier ne «désespère pas» …
La mission des cinq chefs d’État ouest-africains dirigée par le président en exercice de la Cédéao Mahamadou Issoufou a pris fin jeudi soir 23 juillet. Si ce dernier ne «désespère pas» de trouver un compromis, pour l’opposition, les lignes n’ont pas évolué. La Cédéao renouvèle son soutien au président IBK.
L’ancien chef d’État du Nigeria Goodluck Jonathan, fait un compte rendu de sa propre mission de médiation au Mali. Ses recommandations sont validées : pas question de démission du président IBK, formation avec un gouvernement d’union nationale, avec pour le moment maintien de l’actuel Premier ministre Boubou Cissé.
Je ne désespère pas, je pense qu’on trouvera le compromis. Je vous donne rendez-vous lundi prochain à l’occasion du sommet extraordinaire du sommet que nous allons convoquer. La Cédéao prendra des mesures fortes. Le départ du président IBK est sans ambiguité une ligne rouge pour la Cédéao. Faire partir le président IBK aujourd’hui, alors qu’il a été élu démocratiquement par le peuple malien serait anticonstitutionnel pour la Cédéao. Mahamadou Issoufou, a annoncé le président de la Cédéao.
Pour l’Iman Dicko : “Je l’ai dit et le redis, nous sommes un peuple debout, nous ne sommes pas un peuple soumis ou résigné. Je préfère mourir martyr que de mourir traître. Les jeunes gens qui ont perdu leur vie ne l’ont pas perdue pour rien […] je pense que rien n’a été fait pour le moment.”
La nouvelle alliance formée autour de l’imam Mahmoud Dicko, du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), qui regroupe des partis d’opposition, dont le principal d’entre eux, et d’Espoir Mali …
La nouvelle alliance formée autour de l’imam Mahmoud Dicko, du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), qui regroupe des partis d’opposition, dont le principal d’entre eux, et d’Espoir Mali Koura (EMK), un mouvement de la société civile dirigé par le cinéaste et ancien ministre de la Culture Cheick Oumar Sissoko entend mettre ainsi une pression maximale sur les autorités maliennes. Et Mahmoud Dicko, éminente figure religieuse et tenant d’un islam wahhabite, autrefois proche du président Keïta ne mâche pas ses mots du haut de l’estrade. « Nous condamnons la mauvaise gestion du régime, les malversations, les détournements, le mensonge », a déclaré, tout de blanc vêtu et coiffé d’un turban, l’imam Dicko, lors de cette manifestation encadrée sans incident par la police, la plus grande à Bamako depuis celle qu’il avait organisée en avril 2019. « IBK n’aime pas les ultimatums, mais cette fois, s’il ne nous écoute pas, il verra pire qu’aujourd’hui », a-t-il menacé tout en ponctuant son propos de rappels historiques sur la grandeur passée du Mali.
Niger: Système De Protection Antimissile Fantôme De L’avion Du Président
Lors du rassemblement d’avril 2019, l’imam de 66 ans avait lancé un appel à la démission du Premier ministre d’alors, Soumeylou Boubèye Maiga, qui avait rendu son tablier quelques jours tard, après la tuerie de quelque 160 civils peuls à Ogossagou (centre) et une série de manifestations contre la gestion de l’État. En effet, le Mali est en proie depuis 2012 à une profonde crise multiforme, sécuritaire, politique, économique. Les insurrections indépendantistes et maintenant djihadistes menées par les groupes liés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique, ainsi que les violences inter-communautaires ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. Parties du nord du Mali, les violences se sont propagées au centre du pays, puis au Burkina Faso et au Niger voisins.
Elles se doublent de toutes sortes de trafics et de vastes pans du territoire échappent à l’autorité de l’État.