
Niger : BEPC session 2020 débute ce jeudi 6 août
Au Niger, ils sont au total 152.018 candidats, repartis dans 389 centres sur l’ensemble du pays, qui composeront, à partir de ce jeudi 06 Août 2020, les épreuves écrites des examens …
«une bonne analyse de l'information»
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Au Niger, ils sont au total 152.018 candidats, repartis dans 389 centres sur l’ensemble du pays, qui composeront, à partir de ce jeudi 06 Août 2020, les épreuves écrites des examens du Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC) session 2020.
A cette occasion, le Ministre des Enseignements Secondaires, M. Mohamed Sanoussi Elhadji Samro, dans un message de lancement officiel desdits examens, après avoir rappelé que l’année scolaire qui s’achève a été malheureusement marquée par la terrible pandémie de la Covid-19 qui a eu des effets dommageables sur tous les secteurs socio-économiques et culturels du pays, a fait remarquer que « le secteur éducatif en a été fortement affecté »
Il est clair que le gouvernement actuel et les précédents ont tous échoué en matière d’éducation au Niger. Au Niger, moins de 30% des enfants en âge d’aller à l’école (5 …
Il est clair que le gouvernement actuel et les précédents ont tous échoué en matière d’éducation au Niger.
Au Niger, moins de 30% des enfants en âge d’aller à l’école (5 à 14 ans) ne sont pas scolarisés [en 2012 selon la Banque Mondiale]. En outre, ceux qui vont à l’école ne reçoivent pas une éducation de bonne qualité et n’acquièrent pas suffisamment les connaissances et les compétences dont le marché du travail a besoin. La faute revient essentiellement aux infrastructures inadaptées ainsi que le niveau « médiocre » d’une partie des enseignants et aussi le gouvernement qui ne propose aucune réforme efficace du système éducatif, et qui continue à appliquer l’anciens système qui date de l’antiquité.
Conséquence, un grand nombre d’élèves apprend peu de choses ; jusqu’à un tiers, voire plus, de ceux qui achèvent le cycle primaire ne maîtrise ni la lecture, ni l’écriture, ni le calcul. Et cela se répercute sur la suite de leur cursus. Le résultat catastrophique du BEPC 2014 reflète bien cette réalité.
L’échec répétitive de ce dernier nous amènent à nous poser la question à qui la faute du retard du Niger en termes d’éducation ?
En 2018, où la plupart des pays du monde entier sont à la course d’une éducation de qualité, pour garantir l’avenir de leur pays, car c’est tout à fait évident que le développement d’un pays passe par l’éducation de ses jeunes générations. Mais au Niger, le gouvernement semble avoir d’autre préoccupation, nous nous demandons les quel ?
Cette année l’éducation du Niger vient d’avoir un coup dure qui est les grèves illimitées de la part des enseignants et des élèves, peut être une des années les plus sombre de l’histoire de l’éducation du Niger.
Toutes ces grèves sont soldées par de pur et simple échec pour les différents partis, car l’état nigérien semble ne fournir aucun n’effort pour trouver une sortis de crise en urgence. En d’autres termes « Il n’a rien à perdre en faisant la sourde oreille » aux revendications de ces derniers. C’est là qu’il a tout faux car les jeunes sont l’avenir et en refusant de trouver de trouver une solution concrète au problème, non seulement il condamne la génération actuelle est celle du futur. L’éducation du Niger souffre sur plusieurs plans : le plan infrastructurel, de qualité d’enseignement et aussi des bonnes réformes de la part du gouvernement qui semble délaissé ce domaine-là ! qui est une priorité pour l’avenir du Niger.
Dans son rapport intitulé [en anglais] Student Learning in South Asia (2014), la Banque mondiale a défini cinq (5) objectifs pour améliorer la qualité de l’éducation en Asie du Sud. Des objectifs que nous jugeons transposables au Niger :
Il est impératif que le gouvernement trouve la façon la plus bref et rapide d’appliquer les solutions aux problèmes de l’éducation nigérien, et rétablir le niveau des étudiants scolaires par la lecture et à terme améliorer la réputation d’Universités/Ecoles Nigériennes.