La mission des cinq chefs d’État ouest-africains dirigée par le président en exercice de la Cédéao Mahamadou Issoufou a pris fin jeudi soir 23 juillet. Si ce dernier ne «désespère pas» de trouver un compromis, pour l’opposition, les lignes n’ont pas évolué. La Cédéao renouvèle son soutien au président IBK.
L’ancien chef d’État du Nigeria Goodluck Jonathan, fait un compte rendu de sa propre mission de médiation au Mali. Ses recommandations sont validées : pas question de démission du président IBK, formation avec un gouvernement d’union nationale, avec pour le moment maintien de l’actuel Premier ministre Boubou Cissé.
Je ne désespère pas, je pense qu’on trouvera le compromis. Je vous donne rendez-vous lundi prochain à l’occasion du sommet extraordinaire du sommet que nous allons convoquer. La Cédéao prendra des mesures fortes. Le départ du président IBK est sans ambiguité une ligne rouge pour la Cédéao. Faire partir le président IBK aujourd’hui, alors qu’il a été élu démocratiquement par le peuple malien serait anticonstitutionnel pour la Cédéao. Mahamadou Issoufou, a annoncé le président de la Cédéao.
Pour l’Iman Dicko : “Je l’ai dit et le redis, nous sommes un peuple debout, nous ne sommes pas un peuple soumis ou résigné. Je préfère mourir martyr que de mourir traître. Les jeunes gens qui ont perdu leur vie ne l’ont pas perdue pour rien […] je pense que rien n’a été fait pour le moment.”