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«une bonne analyse de l'information»

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13 mai : le Niger célèbre la journée nationale
Le Niger célèbre dans un contexte de la pandémie de COVID 19 le 13 mai la journée de la femme nigérienne instituée en 1992. Contrairement à la tradition, les festivités – …
Le Niger célèbre dans un contexte de la pandémie de COVID 19 le 13 mai la journée de la femme nigérienne instituée en 1992.
Contrairement à la tradition, les festivités – réjouissance, réception, décoration- seront sous format réduit en raison de la pandémie de COVID 19.
Il est prévu un message de la ministre de la promotion de la femme et une distribution de bavettes pour contribuer à la lutte contre la propagation du covid 19.
Cette journée commémore la lutte des femmes pour une meilleure représentativité au sein de la commission préparatoire de la conférence nationale en 1991. Celles-ci avaient protesté contre la présence d’une seule déléguée au sein de cette structure.
Le 25 Novembre 1992 la journée de 13 Mai fut déclarée journée Nationale de la femme Nigérienne.
Près de 3 décennies après ces luttes, les femmes Nigériennes sont toujours confrontées à la sous-représentation politique, au faible accès aux services sociaux de Base, à la pénibilité de tâches domestiques et aux facteurs sociaux freinant leur statut social (mariage précoce, grossesse rapprochées, violences telles que les mutilations génitales), à la faible inclusion économique difficulté d’accès au crédit, à la propriété.
En réponse à ces défis les autorités ont mis en œuvre des mesures institutionnelles, législatives, administratives et économiques, il s’agit entre autres de l’élaboration de la stratégie Nationale d’autonomisation des femmes, de la politique nationale genre , de l’adoption de la loi sur le quota aux postes électifs et nominations 15 % et 25 %,et l’appui aux crédits féminins, de la mise en place de plateforme multifonctionnelle visant à alléger la pénibilité des tâches domestiques . Les femmes représentent plus de 50 % des populations nigériennes.


L’arbre du Ténéré, tout une histoire
L’Arbre en 1939 L’Arbre du Ténéré se situait approximativement en plein sable, par 17°45′ N / 10°04′ E, sur la grande piste chamelière Agadès-Fachi-Bilma, à 70 km environ à l’est/nord-est de l’Adrar Amzeguer, dernier …
L’Arbre en 1939
L’Arbre du Ténéré se situait approximativement en plein sable, par 17°45′ N / 10°04′ E, sur la grande piste chamelière Agadès-Fachi-Bilma, à 70 km environ à l’est/nord-est de l’Adrar Amzeguer, dernier massif de l’Aïr. C’était un Acacia tortilis Hayne (kandili en tamachek, talha en arabe), vieux de plus de 300 ans, sorte de mimosa épineux qui était considéré, à l’époque, comme l’arbre le plus isolé de la terre. Il était devenu célèbre dans le monde entier pour les voyageurs du désert, symbole respecté et visité régulièrement.
C’était, il est vrai, le seul arbre à avoir été représenté sur une carte au 1/4 000 000e, dernier survivant d’un groupe d’arbres qui avait poussé lorsque le désert était moins aride que maintenant, et il s’est élevé, seul, pendant des décennies. Il faisait office de repère pour les caravanes qui traversaient ce désert quasi absolu, l’un des très rares espaces de la planète où, comme le signalait Théodore Monod, la mouche, elle-même, ne peut survivre ! Cet arbre n’était pourtant pas bien haut du fait de son constant ensablement : suivant les transports de sable, il pouvait n’émerger que de 2 à 3 mètres du sol ! Cependant, du fait du vide intégral et d’une légère ondulation du terrain, on arrivait à le distinguer de très loin avec ses deux troncs distincts, formant un « Y » et sa forme parasol.
L’arbre en 1950
Plusieurs auteurs rapportent qu’il arrive que des oiseaux suivent les caravanes de chameaux, agissant ainsi comme ceux qui suivent en mer les navires, et se posent sur l’Arbre du Ténéré, espérant y trouver de la nourriture… pour finalement y mourir, ce qui explique le nombre des carcasses sur le site. Deux puits se trouvaient à proximité, mais l’un d’eux fut un temps inutilisable, pollué par une bête tombée au fond. Aux alentours, se trouvaient nombre d’os de chameaux, blanchis par le soleil… En réalité, il y a quand même quelques arbres par-ci par-là dans le Ténéré, mais bien plus au nord ou plus au sud : si celui-là a acquis ses lettres de noblesse, c’est qu’il a la particularité d’être, non seulement totalement isolé, mais aussi de se trouver sur le trajet d’une voie caravanière ancestrale, vitale pour la région.
Comment l’arbre a-t-il pu pousser en ce lieu, à quelle époque, et comment a-t-il pu se développer ? Faut-il admettre que la couche aquifère était autrefois moins profonde ou que le climat était plus humide ? La mission Berliet-Ténéré de 1959, découvrant dans des collines de sable à 7 km au sud des coquilles d’escargots, apportera la preuve que cet endroit était une terre verdoyante il y a environ 6 000 ans, avec la présence de l’eau. L’arbre est donc une relique de la forêt d’acacias qui devait couvrir le pays. Mais toute cette région a subi une profonde désertification depuis cette époque, et pour une fois, l’homme n’a rien à y voir. Toute l’eau s’évapore, jusqu’au lac Tchad, et le sable la remplace. Le lac Tchad lui-même a perdu 90 % de son volume, surtout depuis les années 1960, et c’est la dernière “trace” d’eau de cette vaste région : le lac Tchad, pourtant connu comme le plus grand réservoir d’eau de l’Afrique, est devenu une mare.Le Ténéré, longtemps un blanc sur la carte !
Le Ténéré, c’est cet endroit si aride que les nomades n’ont pas hésité à le nommer « le désert dans le désert » : il est en effet considéré comme l’un des déserts les plus absolus de la planète. Avant l’ère de la mécanisation, seuls les méharistes avaient le “privilège” de l’aborder, et sa pénétration fut une véritable épopée. On n’y trouve que du sable et parfois des plaines de fins cailloux. Par quel miracle une graine avait-elle pu atteindre cette région si ingrate pour y germer et donner naissance à l’arbre devenu célèbre et vénéré par tous les nomades ?
Années 70
Mais revenons au sort de notre Arbre. En 1959, l’irrémédiable n’était pas encore au rendez-vous : il n’interviendra qu’une quinzaine d’années plus tard. À vraie dire, l’arbre finissait par être en piteux état, en raison d’une circulation en progression ; en particulier, les chauffeurs, qu’ils soient nigériens, libyens ou algériens, gravaient leurs initiales sur son tronc après en avoir arraché l’écorce !
Et puis, l’irréparable survient : en novembre 1973, l’Arbre est renversé par un camionneur libyen (dit-on…), sans doute ivre (?), alors qu’il reculait. Il y avait bien 200 migrants qui ont crié « Gare à l’arbre ! » en 20 dialectes différents… L’émotion fut forte, chez les nomades, mais aussi chez tous les amoureux du désert, tant ce symbole de la vie dans le néant avait été partagé par tous.
Mais il eut de belles funérailles : par camion militaire, il fut transporté à Agadez puis, peu de temps après, à Niamey pour y être exposé dans le Musée National du Niger, où un important mausolée sera construit en 1977 au-dessus de ses mânes. Et, considéré comme un emblème immortel du Ténéré, un timbre poste de la République du Niger, va commémorer le premier anniversaire de son décès.
Autre marque d’attachement : sur les lieux mêmes, peu après sa disparition, quelqu’un a construit une structure temporaire en bois par-dessus sa souche. Elle supportait un petit arbre de Noël : geste touchant pour cette fin d’année 1973 !
L’Arbre symbole de métal
En 1975, l’Arbre fut remplacé, pour que demeure un repère pour les voyageurs, par un arbre tout en métal, et c’est un guide de la région d’Agadez et inspecteur des écoles nomades – M. Alzouma Kantana -, qui s’est dévoué corps et âme (et c’est peu de le dire) pour que ce site ne soit pas oublié.
photo B. et C. Desjeux

SÉCURITÉ – MAGHREB: Les dépenses militaires des pays nord-africains ont augmenté de 4,6% en 2019 par rapport à 2018
Les dépenses militaires des pays nord-africains ont augmenté de 4,6% en 2019 par rapport à 2018, indique l’Institut international de recherche sur la Paix de Stockholm qui l’explique par les «tensions …
Les dépenses militaires des pays nord-africains ont augmenté de 4,6% en 2019 par rapport à 2018, indique l’Institut international de recherche sur la Paix de Stockholm qui l’explique par les «tensions persistantes entre l’Algérie et le Maroc et la poursuite de la guerre en Libye».
Dans son rapport publié lundi 27 avril consacré aux dépenses militaires en 2019 dans le monde, l’Institut international de recherche sur la Paix de Stockholm (SIPRI) informe d’une augmentation du budget militaire des pays nord-africains, atteignant 57% du total des dépenses de toute l’Afrique. L’Algérie, qui s’arroge la part du lion, est le seul pays du continent à figurer dans le Top 40, à la 23e place, au plus gros budgets militaires établi par le SIPRI. L’Égypte, pourtant première puissance militaire d’Afrique, n’y figure pas.
Le SIPRI explique cet accroissement par le «contexte de tensions persistantes entre l’Algérie et le Maroc, d’insurrections nationales et de poursuite de la guerre civile en Libye». «Les dépenses militaires dans la sous-région [Afrique du Nord, ndlr] ont été de 4,6% supérieures à celles de 2018 et de 67% supérieures à celles de 2010», ajoute le document.

G5 Sahel: Allocution du Président de la République du Niger à l’occasion du sommet virtuel G5 Sahel-Union Européenne
Excellence Monsieur le Président, Charles Michel Président du conseil Européen, Madame la Présidente de la Commission de l’ UE, Madame la SGA de l’ ONU, Monsieur le Président de la Commission …
Excellence Monsieur le Président, Charles Michel Président du conseil Européen,
Madame la Présidente de la Commission de l’ UE,
Madame la SGA de l’ ONU,
Monsieur le Président de la Commission de l’ UA
Monsieur le Haut Représentant pour les Affaires Étrangères
Mesdames et Messieurs,
La présente visioconférence intervient dans un contexte où le monde est confronté à la crise sanitaire causée par le Covid 19. Pour le Sahel, cette crise sanitaire vient s’ajouter à la crise sécuritaire. Si cette crise sanitaire devrait durer jusqu’à la fin de l’année, les économies des pays du G5 Sahel, comme celles du monde entier, seront en récession. Le Sahel connaîtra alors une triple crise: sanitaire, sécuritaire et économique.
S’agissant de la crise sanitaire, ses conséquences humaines, sociales et économiques dans nos pays sont bien connues. À la date du 27 Avril, 1797 personnes sont contaminées et 95 sont décédées dans notre espace. Pour le cas du Niger on compte 701 personnes contaminées pour 29 personnes décédées. Pour le Niger, sur la base d’une sortie de crise sanitaire fin Juin, les conséquences socio-économiques seraient:
· recul de la croissance de 6,9% à 1%
· augmentation de l’inflation de 2,7% à 4,4%
· réduction des recettes fiscales
· agrégation du déficit budgétaire de 2,6% à 5%
· dégradation de la balance de paiement
· perte d’emplois et accroissement du chômage
Pour faire face à cette situation nous avons mis en place un plan de riposte d’ un montant de 1436 milliards, soit 2,2 milliards d’euros réparti comme suit:
– Gestion sanitaire de la pandémie : 167 milliards FCFA
– Appui à la résilience du système éducatif : 19 milliards FCFA
– Soutien aux personnes vulnérables 487 milliards FCFA
– Atténuation de l’impact économique : 765 milliards FCFA dont 331 milliards de soutien aux producteurs du secteur agropastoral.
Nous avons besoin du soutien de l’Union Européenne et de tous les autres partenaires. Ce soutien est indispensable en particulier s’agissant de l’annulation de la dette, et au delà de la mise en place d’un nouveau paradigme pour une nouvelle gouvernance politique et économique mondiale.
S’agissant de la crise sécuritaire, le 13 Janvier 2020, s’est tenue à Pau en France, une rencontre Pays du G5 Sahel-France en présence de l’ Union Africaine, l’ UE, et le ONU dans un contexte sécuritaire difficile. Les engagements pris à l’occasion de cette rencontre portaient sur:
– la mise en place d’une coalition internationale pour le Sahel organisée autour de 4 piliers : Intensification de la lutte contre le terrorisme, renforcement des capacités militaires des Etats du G5, appui au retour de l’État et des administrations, aide au développement.
– le soutien à un effort militaire prioritaire sur la zone des “trois frontières”
-la mise en œuvre de l’accord d’Alger, en lien avec les conclusions du Dialogue National Inclusif Malien et la résolution 2480 du conseil de sécurité.
-Le renforcement des relations entre les armées du G5 Sahel et la France
-La stabilisation au centre Mali et Burkina Faso
-La mobilisation de l’UE et des autres partenaires
– le Soutien de la coalition aux Etats-membres du G5 Sahel frontaliers avec la Libye.
– Le Soutien à une action robuste de la MINUSMA dont nous souhaitons le renouvellement du mandat.
-Les mesures de justice et de gouvernance en appui aux efforts sécuritaires.
-Une nouvelle impulsion au Secrétariat Permanent du G5 Sahel et à l’ Alliance Sahel.
Depuis Pau avec la mise en place de un commandement conjoint à Niamey, des progrès importants ont été réalisés dans la lutte contre le terrorisme, notamment dans la zone des 3 frontières. Néanmoins la Force Conjointe, de plus en plus opérationnelle a besoin:
– d’un soutien en équipement notamment de moyens lourds de combat
– de la poursuite de l’ appui à la formation avec EUTM Mali et Eucap Sahel
– du soutien à la mise en œuvre du cadre de conformité droits de l’ homme.
– du soutien logistique opérationnel
– de l’ appui aux services et infrastructures
– de soutien pour la mise sous chapitre 7 de la charte des Nations Unies.
Par ailleurs la mobilisation des forces de l’UA et de la CEDEAO, le démarrage de l’ opération Takuba avec des forces spéciales Européennes me paraissent plus que jamais nécessaires. Je fonde l’espoir que la crise sanitaire n’en retardera pas l’intervention.
S’agissant de la crise économique, le soutien de l’UE à la mise en œuvre du PIP est plus qu’ indispensable notamment à travers la mobilisation de l’Alliance Sahel. Dans la perspective de la sortie de la crise du COVID19 et de la relance de leur économie, les États du G5 Sahel ont besoin d’investir dans des projets structurants, notamment dans les infrastructures énergétiques, ferroviaires , les nouvelles technologies de l’ information et de la communication, dans l’industrie ainsi que dans l’ agriculture.
Pour financer ces investissements, il sera certainement nécessaire de concevoir des financements innovants à travers un plan Marshall ambitieux. Je rappelle que le plan Marshall en faveur de la reconstruction de l’Europe a coûté 4% du RNB des USA pendant cinq ans. Après le covid il est nécessaire de mettre en place un nouveau paradigme. Des crises notamment sanitaires, climatiques de dimension planétaire seront de plus en plus fréquentes. Nous devons partager les risques comme les avantages de la mondialisation.
Permettez-moi, avant de terminer, de saluer la qualité de la coopération entre l’UE et le G5 Sahel en général et avec le Niger en particulier.
Je vous remercie.

⚡NIGER |Diaspora: Entretien avec M. Zakou HAMADOU ADAMOU, Président de l’Union des Etudiants et Stagiaires Nigériens en France (UESNF)
Bonjour Mr le Président pourriez-vous nous faire une petite introduction sur vous et de votre Structure ? Je suis Zakou HAMADOU ADAMOU, né le 20 Juin 1991 à Ouallam. J’ai obtenu …
- Bonjour Mr le Président pourriez-vous nous faire une petite introduction sur vous et de votre Structure ?
Je suis Zakou HAMADOU ADAMOU, né le 20 Juin 1991 à Ouallam. J’ai obtenu un baccalauréat série C au Lycée Issa Korombé de Niamey. J’ai poursuivi mon cursus à l’Université Abdou Moumouni où j’ai obtenu une licence en Mathématiques fondamentales, puis à l’Université du Havre Normandie (France) ou j’obtiens mon Master 1 en Mathématiques–Informatique parcours mathématiques, un Master 2 en Ingénierie Mathématique en Finance et Logistique (IMFL) et un Master 2 en Actuariat et Ingénierie Mathématique en Assurance et en Finance (AIMAF) à l’Université de Rouen Normandie.
Mon cursus universitaire m’a permis de m’engager dans la vie estudiantine et dans la défense des droits de nos concitoyens. Je préside actuellement l’Union des Etudiants et Stagiaires Nigériens en France (UESNF). Fondée en 2015, il s’agit d’une association à but non lucratif qui est en réalité une Section de l’Union des Scolaires Nigériens (USN). Dans ce cadre de cette structure, nous nous efforçons à faire aboutir les revendications des étudiants et stagiaires Nigériens, à lutter pour la satisfaction de leurs besoins matériels, culturels et moraux, à promouvoir des liens spécifiques avec les associations estudiantines françaises et surtout à accompagner les nouveaux étudiants nigériens dès leur arrivée sur le territoire français.
- Dans le contexte actuel de pandémie mondiale du Covid-19, pouvez-vous nous dire, quelle est la situation actuelle dans votre pays de résidence ainsi que celle des étudiants nigériens ?
En France, nous sommes (étudiants nigériens en France) dans un pays qui est fortement touché par cette pandémie, selon les dernières informations 124.575 infectés, 23.293 décès et 45.513 guéris.
Nous étions en confinement depuis mi-mars et il a été prolongé jusqu’au 11 Mai.
Tout tourne au ralenti, une situation qui ne peut pas épargner les étudiants nigériens sur territoire français à travers le social et aussi les activités académiques. Les universités et les écoles sont fermées une semaine avant le début confinement.
Nous avons initié un recensement dans le but d’identifier les étudiants nigériens qui sont en difficulté par rapport à leurs provisions et le paiement de leur loyer, des associations nous aident à accomplir cette tâche noble, notons aussi des bonnes volontés qui s’investissent dans l’anonymat.
- Quelles sont les mesures prises par les autorités diplomatiques nigériennes ainsi que par votre structure au regard de la communauté estudiantine ?
Les autorités diplomatiques ne nous ont pas contacté en ce sens, pour l’instant nous ignorons la ou les raison(s) les prochains jours nous édifieront.
Pour ce qui concerne notre structure Union des étudiants et Stagiaires Nigériens en France (UESNF), nous avons commencé un recensement au niveau des étudiants et stagiaires nigériens afin de voir les alternatives d’apporter de l’aide aux plus nécessiteux, je profite de cette tribune pour saluer et encourager les associations nigériennes et les bonnes volontés qui nous aident dans cette tâche.
- Avez-vous la possibilité de suivre les cours en ligne dans vos différentes écoles et structures ?
Le gouvernement français à travers les universités a mis en place une plateforme des cours à distance ainsi que les examens.
Concernant les examens, suite à l’ordonnance n° 2020-351 du 27 mars 2020 relative à l’organisation des examens et concours pendant la crise sanitaire, les établissements d’enseignements supérieurs modifient leurs modalités de contrôle des connaissances pour mettre en place des examens à distance.
Même s’il faut le notifier dans certaines universités des étudiants nous ont souligné quelques difficultés par rapport au logiciel au niveau des cours comme au niveau des examens. Nous avions touché les autorités compétentes en collaboration avec les structures sœurs de la place. Nous osons espérer une solution imminente.
-Le Niger a enregistré son premier cas de Covid-19 le 20 mars dernier, on recense maintenant plus d’une centaine. Quel regard faites-vous sur cette situation et quelles recommandations avez-vous dans le cadre de la gestion de cette pandémie ?
Le Niger compte maintenant 701 cas, dont 287 infectés, 29 décès et 385 guéris, notre analyse est la suivante :
Du 20 mars à cette date nous constatons une évolution exponentielle par rapport au nombre de cas comparativement à la situation africaine, c’est vrai, les autorités ont pris en compte les mesures édictées par l’OMS, mais comment ? Et Quand ?
À notre humble avis nous ne devons procéder à un copier-coller des mesures préventives du COVID-19. Ces mesures sont appliquées en tenant compte des situations économiques et culturelles des pays. Elles nécessitent également une importante sensibilisation de la population afin d’éviter certaines dérives.
Nous avons constaté aussi un retard dans les prises de décisions concernant la fermeture des frontières et la mise en place des dispositifs sanitaires.
Quelques points parmi les mesures édictées préventives méritent d’être réitérées :
- Se laver fréquemment les mains ;
- Éviter les contacts proches ;
- Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche ;
- Respecter les règles d’hygiène respiratoire ;
- Tenez-vous informé et suivez les conseils de votre médecin.
- Une polémique circule sur les réseaux sociaux suite à une séquence diffusée mercredi 01 avril après-midi sur la chaîne LCI, Camille Locht, directeur de recherche à l’Inserm à Lille, y est interrogé sur des recherches menées autour du vaccin BCG contre le covid-19. Jean-Paul Mira, chef de service de médecine intensive et réanimation à l’hôpital Cochin, lui a alors demandé : « Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines études avec le sida, ou chez les prostituées : on essaie des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées. Qu’est-ce que vous en pensez ? ». Le chercheur lui a répondu : « Vous avez raison ».
Quels sont vos ressentiments vis-à-vis à ces propos ?
Personnellement j’étais surpris par son interview, mais après les différentes publications des africains que nous sommes j’étais rassuré par ses excuses lues sur une télévision de la place. De ce fait je lui accorde le pardon, car je pense qu’il a compris l’envergure provocatrice de ses propos et cela barrera la route à ceux qui ont les intentions malsaines envers les peuples africains, mais néanmoins je tiens à ajouter ceci les tests se font sur des animaux et non sur des humains et surtout en ce que je sache l’Afrique n’est pas un laboratoire à ciel ouvert.
- Dans ce contexte de pandémie du Covid-19 quel(s) message souhaiterez-vous passer à la population nigérienne ainsi qu’à l’endroit de votre communauté ?
Le covid-19 reste, jusqu’à preuve du contraire, une maladie sans remède encore moins de vaccin, donc j’exhorte tout le monde à respecter scrupuleusement les règles (citées au-dessus) édictées par l’OMS qui sont relativement appliquées dans les différents pays afin de combattre cette pandémie qui a déjà causé un dégât énorme et qui continue.
Nous nous efforçons à renforcer l’union déjà existante pour faire face à cette pandémie de notre manière en tant qu’étudiants et stagiaires nigériens en France, surtout avec le partenariat avec les autres structures sœurs.
Nous vous remercions de vouloir accepter notre entretien…
C’est moi qui vous remercie pour vos pertinentes questions, j’oses espérer apporter des réponses à leur hauteur.
“Thespeakerofniger, une bonne analyse de l’information”

ÉDUCATION: Entretien avec M. Yacoub Seyni, Président de l’ONG ”Kaocen Education”
KAOCEN ÉDUCATION est une ONG qui a pour mission de promouvoir l’éducation digitale en Afrique de l’Ouest, pour en parler nous recevons M. Yacoub Seyni membre de cette ONG. Bonjour Monsieur …
KAOCEN ÉDUCATION est une ONG qui a pour mission de promouvoir l’éducation digitale en Afrique de l’Ouest, pour en parler nous recevons M. Yacoub Seyni membre de cette ONG.
- Bonjour Monsieur Yacoub Seyni, vous vous considérez comme promoteur de l’éducation digitale en Afrique de l’Ouest ?
Oui, en tant que président et membre de Kaocen Education. Nous avons commencé à 3 et maintenant nos projets ont presque 80 membres tous œuvrant à innover nos systèmes éducatifs.
- Vous existé depuis combien de temps ?
Nous avons eu l’idée de Kaocen Éducation en Juillet 2017 et avons commencé les préparatifs de notre 1ère formation d’informatique qui s’est tenue en Aôut 2018.
- Qu’est-ce qui vous a motivé à mettre en place cette ONG ? et quels sont les objectifs visés ?
J’ai développé la passion en éducation à l’université ayant été assistant d’enseignement pour plus de 5 classes. Les vacances 2017, Souleymane Dikaboli et Moumouni Narey et moi (amis au Lycée et tous informaticiens) avons pensé à la création de l’organisation commençant avec les formations en Informatique.
La mission de Kaocen Éducation est de promouvoir l’éducation digitale en Afrique de l’Ouest. C’est l’axe principal du projet Kaocen Tech. Nous avons aussi compris que dans plusieurs coins de la région, l’éducation classique (lecture et écriture) reste un défi. Ainsi, nous avons lancé le Projet Halima qui a pour but d’équiper chaque élève de ressources nécessaires pour sa réussite et son épanouissement. Avec le Projet Halima, notre objectif est de faire de chaque enfant, un excellent alphabète !
- Quelles sont vos axes ainsi que les localités d’interventions ?
Nous œuvrons sur l’éducation digitale (informatique), scientifique et classique (lire et écrire). À présent, nous nous focalisons sur le Niger avec des membres dans toutes les régions du pays à l’exception d’Agadez. Nous sommes toujours à la recherche de membres à Agadez. Nous espérons étendre sur le Mali et Burkina Faso dans un futur proche.
- Pouvez vous nous faire un petit bilan des activités que vous avez eu à réaliser jusqu’à la date d’aujourd’hui ? Quels sont projets l’année encore.
L’organisation a deux (2) projets et un autre en cours. Avec le projet Kaocen Tech, nous avons fait 7 formations d’informatique dont 3 à Niamey, une à Diffa, une à Maradi, une à Tahoua et une à Zinder.
Sous le Projet Halima, nous avons mis en place 2 bibliothèques dans des zones rurales à Tillaberi et Maradi, et avons organisé des journées encourageant la lecture ayant touché plus de 500 élèves dans toutes les régions du pays en dehors d’Agadez.
- En avril 2020, Kaocen Education a lancé un nouveau jeu «Kala Kala» jeu basé sur les études psychologiques du développement du cerveau humain. Nous sommes tous curieux de savoir d’où vient l’inspiration de dénommer votre projet « kala kala » . Et en quoi consiste ce jeu ?
L’idée du jeu Kala-Kala a commencé quand je lisais le livre de Jean Piaget « The Child and Reality » qui parlait des différents stages de développement chez les enfants. J’ai présenté le concept à un de mes professeurs de Psychologie qui s’était intéressé au jeu. Nous avons travaillé ensemble pour que ça soit non seulement un jeu que les enfants et adultes peuvent aimez mais aussi un outil de recherche sur le développement des enfants.
- Dans le contexte actuel de pandémie mondiale du Covid-19, et en particulier au Niger, le Gouvernement avait décidé dans un premier de la fermeture des écoles et université sur toute l’étendue du territoire nationale, puis les Ministères en charges de l’Education nationale ont annoncé la reprise des cours à distance notamment ceux de l’Enseignement supérieur en ligne à travers les TIC, pour l’Enseignement professionnel et Secondaire à travers les réseaux sociaux (WhatsApp) et pour le l’enseignement primaire à travers à la télévision nationale.
Comment accueillez-vous ces mesures ? Et en tant que promoteur de l’éducation digital, quelle est votre solution.
Dans un premier temps, je tiens à présenter mes condoléances les plus attristées aux familles victimes du Covid-19. En ce qui est des mesures prises, je ne pense pas que cela puisse couvrir la majeure partie des élèves puisque beaucoup n’ont pas accès à la télévision ou à la connexion.
- Ce nouveau Contexte Covid-19 nous impose à tous des nouveaux comportements, ne pensez-vous pas que l’occasion pour l’école nigériens plus précisément celle de l’enseignement supérieure de retrouver sa lettre de noblesse, de rentrer dans l’ère d’innovation à travers des cours en ligne, voir même la création d’une université publique en ligne comme dans d’autres pays ? ou même renforcer les moyens logistiques des établissements.
C’est bien une occasion de réfléchir plus sur comment rendre les cours plus accessibles en ligne. Il y’a l’ANSI – l’Agence Nationale pour la Société de l’Information – qui, je suis sûr est en train de penser à des solutions.
- Le Niger a enregistré son premier cas de Covid-19 le 20 mars derniers, on recense plus de 700 cas aujourd’hui. Quel regard faites-vous sur la gestion du Covid-19 et quelles recommandations avez-vous dans le cadre de la gestion de cette pandémie ?
Je ne suis pas docteur donc les gens devront suivre les consignes données par le Ministre de la Santé !
- Une polémique qui circule sur les réseaux sociaux, suite à une séquence diffusée mercredi, 01 avril après-midi sur la chaîne LCI, Camille Locht, directeur de recherche à l’Inserm à Lille, était interrogé sur des recherches menées autour du vaccin BCG contre le covid-19. Où Jean-Paul Mira, chef de service de médecine intensive et réanimation à l’hôpital Cochin, lui a alors demandé : « Si je peux être provocateur, est-ce qu’on ne devrait pas faire cette étude en Afrique, où il n’y a pas de masques, pas de traitement, pas de réanimation, un peu comme c’est fait d’ailleurs sur certaines études avec le sida, ou chez les prostituées : on essaie des choses parce qu’on sait qu’elles sont hautement exposées. Qu’est-ce que vous en pensez ? » Le chercheur lui a répondu : « Vous avez raison ».
Quels sont vos ressentiments vis-à-vis à ces propos ?
Je comprends pourquoi les gens étaient furieux et ces propos ne devraient pas être prononcés. Personnellement, je ne donne pas beaucoup d’importance sur ce que les autres pensent de nous. Tant que nos leaders ne suivent pas ces propos, je me dis que nous devrons plutôt travailler à développer une image de soi-même qui nous rend fière sans dépendre des propos des autres.
- Un mot de fin pour l’ensemble des étudiants et élèves du Niger dans ces périodes difficiles.
Prenez votre éducation dans vos mains ! Et si un de nos projets vous paraient intéressants, contactez-nous s’il vous plait sur notre page Facebook : Kaocen Education
- Merci Monsieur Yacoub Seyni, pour le temps que vous nous avez consacré pour répondre à nos questions. Nous ne pouvons que vous souhaitiez une bonne continuation dans votre cause si noble.
Merci beaucoup à vous. C’est un grand plaisir d’échanger avec vous ! Bonne continuation dans votre cause si noble également. Au nom de toute l’équipe de Kaocen, nous vous sommes reconnaissants.
“Thespeakerofniger, une bonne analyse de l’information”
Quelques références de l’ONG Kaocen Education:
https://www.facebook.com/KaocenEducation/
www.kaocen.org

L’UENUN rend hommage à Kwame Nkrumah panafricaniste, théoricien et ardent défenseur des « Etats Unis dAfrique » !!!
Né le 21 septembre 1909 à Nkrouful au Gold Coast ou Côte de l’or en français (actuel Ghana) et mort le 27 avril 1972 à Bucarest en Roumanie, Kwame Nkrumah, est …
Né le 21 septembre 1909 à Nkrouful au Gold Coast ou Côte de l’or en français (actuel Ghana) et mort le 27 avril 1972 à Bucarest en Roumanie, Kwame Nkrumah, est un homme politique, nationaliste, panafricaniste, et père de l’indépendance de son pays, le Ghana. D’abord il dirige le pays en tant que premier ministre de son indépendance en 1957 à 1960, puis en tant que premier président de 1960 à 1966. A l’occasion du 48ème anniversaire de sa mort, lUENUN revient sur le parcourt hors pairs de cet homme dont l’évocation du seul nom suscite tant d’émotion et d’admiration en Afrique, toutes générations confondues !
Jeunesse et études:
Kwame Nkrumah en dépit de son origine sociale modeste, bénéficie d’une scolarisation pourtant payante et essentiellement destinée aux enfants des notables traditionnels. Après avoir suivi ses premières années d’études chez les jésuites, Nkrumah devient à 17 ans moniteur-élève et est remarqué par un inspecteur qui l’envoie poursuivre ses études dans la banlieue d’Accra.
il sera par la suite, dans le cadre de ses études successivement en Angleterre puis aux USA, à l’université Lincoln où il obtient une licence en économie et en sociologie en 1939. C’est pendant ces années que kwame va faire ses premiers pas dans le militantisme panafricain. Il est membre dune association des étudiants africain des Etats-Unis et du canada. Une structure qui se veut panafricaniste et quil va diriger de 1942 à 1945. Nkrumah s’intéresse aux questions de colonialisme et de l’impérialisme dont il dénonce les appétits et les travers. S’il lit et apprécie les idées de Marx et de Lénine, c’est surtout par la théorie de Marcus GARVEY du « retour en Afrique » et de « l’Afrique aux africains » qu’il est fasciné.
Et c’est elle qui fonda sa profonde conscience panafricaine qui sera tout au long de son parcours politique une constance.
La rencontre avec Web Du Bois lors dune conférence du NAAP, une structure dirigée par du bois aura sur lui une influence décisive et le confortera dans ses idées panafricaines. A Londres en 1945, Il participe au congrès panafricain. Et co-rédige avec le militant communiste George Padmore la déclaration finale du congrès panafricain de Manchester.
Carrière et combat politique:
En 1947 il rentre en côte de l’or (Ghana) et fut désigné secrétaire général du parti UGCC (United Gold Coast Convention). Un parti composé plutôt des notables peu sensibles aux problèmes de la masse populaire. Nkrumah décide de transformer l’UGCC en parti de masse : trois journaux de propagande sont créés et rencontrent un succès croissant. L’administration coloniale réagit par la répression : six dirigeants du parti sont incarcérés, ses publications sont censurées. En février 1948, la police ouvre le feu sur des manifestants, provoquant une vingtaine de morts et des de blessés. Les dirigeants de l’UGCC prennent peur et démettent Nkrumah de sa fonction de secrétaire général.
Il est incarcéré pendant deux mois avec d’autres dirigeants de l’UGCC à sa sortie de prison, Il déserte le parti pour créer son propre parti, Convention of people’s party (CPP).
Désirant fortement obtenir l’indépendance de son pays, Nkrumah prône la désobéissance civile ce qui va être pour lui à l’origine dune nouvelle arrestation et d’emprisonnement par les autorités coloniales jusqu’en 1951. Le 8 février 1951, lors des élections municipales le CPP obtient 34 des 38 sièges du conseil municipal d’Accra et remporte également les législatives. En dépit de son incarcération, Nkrumah profite d’une faille juridique pour être candidat à Accra central et y obtient 95 % des voix. Il est finalement libéré et désigné pour constituer un gouvernement. Il devient ainsi de droit premier ministre.
En 1956 son parti(CPP) remporte largement les élections législatives et contraint le Royaume Uni à concéder l’indépendance qu’il va proclamer le 06 mars 1957. Dans un élan nationaliste, il décide d’abandonner « gold coast » ou Côte de l’or en français, nom colonial, le jour même de l’indépendance pour baptiser le pays « Ghana » en hommage à l’Empire du Ghana. Devenu président après l’indépendance de son pays, Nkrumah va procéder au développement des infrastructures et à la commercialisation des matières premières tout en mettant l’accent sur la santé et l’éducation. Il faut dire cependant que l’indépendance n’améliore grandement pas les conditions de vie de ses compatriotes, hélas; malgré les efforts inlassables qu’il fournit dans le domaine sanitaire, éducatif et économique avec notamment la réalisation des infrastructures, tel que les autoroutes. Les attentes d’un peuple récemment sorti dune longue et douloureuse période de colonisation étaient à la fois immenses et impatientes, ce qui contraste avec les moyens modiques dont disposait le régime. Ceci devait naturellement aboutir à une dégradation de la situation socio-économique .Ce qui débouche sur une crise politique. En 1959 il durcit le régime et procède à l’arrestation des opposants politiques ou à leur envoie en exil. Mais ce n’est qu’après un périple dans les pays du bloc de l’est en 1961 que son régime va connaître des réelles difficultés en prenant une tournure autoritaire.
En septembre 1961 des syndicats tentent de tanguer son régime par des grèves et des manifestations. Mais conscient du soutien et de la manipulation dont ils font lobjet par les puissances étrangères, Nkrumah va durement opprimer les manifestations en faisant arrêter les leaders syndicalistes. Ce qui exacerbe le mécontentement social. Pris dans un tournant de paranoïa, Il va également tenter de museler la presse devenue très critique de son régime, ce qui entraîne une baisse de sa côte de popularité auprès des masses. Cette situation détériore d’avantage ses relations avec les pays occidentaux et les conforte dans le soutien qu’ils apportent à ses adversaires internes en multipliant complot et tentative d’assassinat.
En juillet 1962 son régime prend très clairement une orientation marxiste. Ce nouveau choix entraîne une faillite totale de l’économie qui est plus que jamais en berne avec une énorme augmentation du déficit public. En janvier 1964, à nouveau il échappe à une tentative d’assassinat.
Désormais il craint pour sa vie, il se méfie de tout et de tout le monde. Il tourne carrément le dos au pays occidentaux, de même qu’au pays africains alignés derrière eux, qu’il soupçonne de vouloir déstabiliser son régime.
Kwame Nkrumah panafricaniste convaincu et artisan de l’unité africaine:
Panafricaniste fortement influencé par les idées de Marcus Garvey, Nkrumah était un ami intime du communiste caribéens George Padmore. C’est ensemble qu’ils vont organiser la 6ème et 7éme conférence panafricaine en 1953 à Kumasi puis en 1958 à Accra. Il faut préciser que cette conférence est la première des Etats indépendants d’Afrique. Non seulement Nkrumah milite pour une indépendance immédiate et totale de l’Afrique mais aussi il préconise la création des Etats Unis d’Afrique à fin de concrétiser son rêve d’une Afrique superpuissance ; au lieu d’une Afrique morcelée, incapable de tenir face aux loups impérialistes. Dans ce sens, il va être l’un des principaux soutiens du régime guinéen de Sékou Touré après l’indépendance de la Guinée et les difficultés qui s’en sont suivis.
C’est ainsi également et toujours dans un élan panafricaniste qu’il formera avec Modibo Keita et Sékou Touré une Union regroupant le Ghana, le Mali et la Guinée. Il est également l’un des principaux théoriciens et rédacteur de la charte de l’Organisation de l’Unité Africaine(OUA) devenu Union Africaine(UA) par la suite, même si son idée de gouvernement central africain sera rejetée.
C’est cet homme qui, Le 24 février 1966 est destitué par un coup d’état militaire qui pourrait avoir été incité par la CIA, sans résistance, pendant qu’il était en voyage en Chine. Il se réfugie en Guinée de Sékou Toure. Il fonde alors, dans son pays d’exil, une maison d’édition qui publie ses théories révolutionnaires et ses livres sur l’Unité africaine. Il décède le 27 avril 1972 dans un hôpital de Bucarest en Roumanie de la suite d’un cancer de l’estomac.
Ainsi le continent africain perd un de ses plus ardents défenseurs. La floraison des mouvements panafricanistes aussi bien sur le continent africain que dans la diaspora que l’on observe aujourd’hui témoigne de la survivance et du regain de ses idées originales.
La voie qu’il a proposé à l’Afrique, celle de la fédération qui aboutirait à une Afrique économiquement solide, politiquement forte, idéologiquement unifiée et qui pourrait jouer pleinement sa partition et faire valoir ses vues sur un plan mondial ; cette voie est reconnue presque unanimement comme la seule qui puisse aboutir à une émancipation totale et complète du continent noir !
VIVE LUSN !
VIVE LUENUN !
TOUS UNIS, NOUS VAINCRONS !
SENGAGER OU PERIR !
Pour la commission presse : Le camarade DG B .H. IDRISSA BARRY
Tel: 98339914/88059003
Lundi 27-04-2020


Capitaine Ouma Laouali, 33ans,1ère femme pilote de l’armée de l’air du Niger,engagée dans la lutte contre le terrorisme
Le 22 avril dernier, elle a terminé sa formation à Little Rock Air Force Base, en Arkansas, aux USA, pour devenir pilote C-130 Hercules, fait savoir le site de Air Education …
Le 22 avril dernier, elle a terminé sa formation à Little Rock Air Force Base, en Arkansas, aux USA, pour devenir pilote C-130 Hercules, fait savoir le site de Air Education and Training Command. Depuis 2015, elle est la première femme de l’armée de l’air du Niger.
Le capitaine Ouma Laouali a été formée dans les six unités de l’unité de formation C-130 du programme international de formation de pilotes d’une durée d’un mois à Little Rock Air Force Base, en Arkansas,aux USA.
Le Lockheed C-130 Hercules est un avion de transport militaire conçu par les États-Unis au début des années 1950 et qui est toujours largement utilisé, et produit dans des versions améliorées.

La 314th Airlift Wing, en partenariat étroit avec la 189th Airlift Wing,explique-t-on, forme plus de 1 200 étudiants par an. Environ 150 de ces étudiants viennent de pays du monde entier pour devenir des pilotes de combat du C-130 Hercules. Ouma Laouali est l’une de ces étudiantes internationales et pionnière dans l’histoire des forces aériennes de son pays.

A la suite de cette formation,elle devient commandant du détachement opérationnel de l’escadron de renseignement, de surveillance et de reconnaissance de l’armée de l’air nigérienne. Elle a suivi une formation de 2600 heures de vol en tant que pilote testée au combat.Elle s’est entraînée avec l’armée américaine, pour apprendre à piloter un C-130 Hercules. «C’est la première fois que je m’entraîne sur une base américaine », a expliqué Laouali. «Cela m’a donné l’occasion de voir comment fonctionne l’US Air Force. La partie la plus importante était qu’il y avait d’autres femmes pilotes ici. Je sentais que je pouvais parler à ces femmes et que nous pouvions partager et apprendre de nos expériences», a déclaré Ouma Laouali au site aetc.af.mil.

À la suite de cette formation, Ouma Laouali est aujourd’hui capable d’utiliser le C-130 Hercules comme une arme tactique avec des capacités perfectionnées pour déplacer des troupes et des fournitures dans la grande zone d’opérations de l’aviation nigérienne et participer ainsi aux opérations régionales de maintien de la paix.

Combattre le terrorisme
Ouma Laouali a commencé à s’intéresser aux avions depuis son enfance. Elle justifie aujourd’hui d’une carrière de 10 ans comme pilote et a notamment été aux commandes des avions tels que le Diamond DA42 et le Cessna 208 Caravan,un avion de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR), qui peut effectuer diverses tâches militaires.
C’est en octobre 2015, que le lieutenant Laouali, alors âgée de 28 ans, était devenue la première femme pilote au Niger. Elle faisait partie des membres de l’armée de l’air nigérienne à suivre une formation de pilote aux États-Unis, dans le cadre d’un programme d’aide à la lutte contre Boko Haram, le groupe terroriste islamiste actif dans la région. Cette première formation lui a permis de devenir pilote de Cessna 208 Caravan, dont deux ont été remis au Niger par les États-Unis lors d’une cérémonie à Niamey, la capitale du Niger.

Dans le cadre de leurs activités de lutte contre le terrorisme,les États-Unis ont une base de drones à Niamey et une autre à Agadez, une ville au nord du Niger.« Ce qui est intéressant quand ont est pilote, c’est d’être dans le ciel comme un oiseau et de voir la vue incroyable qui n’est donnée à personne d’autre qu’un pilote. Il n’y a que du ciel ouvert devant vous et vous voyez à quel point le monde est grand »,a déclaré Ouma Laouali au site aetc.af.mil.
«Devenir pilote m’a rendu très fière.En même temps, cela a mis du poids sur mes épaules car je savais que je devais faire de mon mieux pour les femmes qui suivront mon exemple. Je voulais montrer le bon exemple pour qu’elles aient aussi la chance de faire leurs preuves. Je craignais qu’en cas d’échec, tout le monde se souvienne qu’une femme a échoué et que les gens hésitent à donner une chance à une autre pilote nigérienne »
Amadou Moctar, colonel des Forces armées nigériennes Amadou Moctar, commandant de la base aérienne nigérienne 20, a déclaré que Ouma Laouali est une pionnière dans tous les domaines. « Elle a volé avec les autres membres d’équipage et ils ne voient pas le fait qu’elle est une femme. Elle est un pilote – performant tout aussi bien que les autres».
Ouma Laouali espère évoluer en tant que pilote de C-130 et souhaite,éventuellement, devenir instructrice. « J’ai déjà vu ce que l’avion peut faire, je connais toutes les capacités de l’avion et j’ai l’expérience pour utiliser ces capacités si elles sont nécessaires à l’avenir »,a-t-elle expliqué.

SESSION EXTRAORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE L’UEMOA
OUVERTURE DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE L’UEMOA C’est par une minute de silence pour exprimer leur compassion et condoléances aux citoyens de …
OUVERTURE DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DE LA CONFERENCE DES CHEFS D’ETAT ET DE GOUVERNEMENT DE L’UEMOA
C’est par une minute de silence pour exprimer leur compassion et condoléances aux citoyens de l’Union, victimes de la pandémie que le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement a ouvert leur session extraordinaire ce lundi 27 avril 2020.
Une session qui réunit l’ensemble des 08 Chefs d’Etat de l’Union et qui selon le Président Alassane OUATTARA, se tient dans des conditions inédites avec cette situation dramatique que nous vivons depuis le déclenchement du covid-19. En effet, «c’est la première fois que la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement tient une session en visioconférence à cause des conditions inédites que nous imposent cette situation dramatique ».
Pour le Président OUATTARA, « la pandémie qui s’ajoute à la crise sécuritaire a des impacts négatifs sur nos économies.» Le taux de croissance moyen prévu en 2020 qui était de 6,6 % pourrait connaitre une chute de 4 points de pourcentage pour tomber à 2,7. Et si cette pandémie se poursuivait jusqu’en fin d’année, nos économies pourraient entrer en récession.
Au cours de la rencontre les Chefs d’Etat vont, notamment, s’accorder sur une réponse collective et concertée, avec un partage d’expérience entre les scientifiques et responsables médicaux en charge de la gestion de la pandémie dans les Etats membres.
Le Président OUATTARA a, dans son discours d’ouverture, exprimé le soutien de la Conférence au Président Ibrahim Boubacar KEITA pour les efforts entrepris pour la libération de Soumaïla CISSE, ancien Président de la Commission de l’UEMOA détenu par des groupes terroristes.
Il a également adressé ses félicitations au Président Faure GNASSINGBE pour sa réélection à la tête de la République Togolaise et au Président Umaro Sissoco EMBALO, pour son accession à la magistrature suprême de la Guinée-Bissau.
la commission