
Il est essentiel que les étudiants nigériens se posent cette question : Comment mener une lutte syndicale sans affecter leurs études ?
Les étudiants nigériens ont beaucoup torpillé leurs années académiques antérieur et celles qui vont venir certainement, il suffit d’un simple retour en arrière pour le comprendre. Seulement les grèves de l’année …
Les étudiants nigériens ont beaucoup torpillé leurs années académiques antérieur et celles qui vont venir certainement, il suffit d’un simple retour en arrière pour le comprendre. Seulement les grèves de l’année passée à titre illustratif, qui ont secoué l’école nigériens nous donne un aperçu de la situation et de la qualité des études au Niger.
Certains étudiants ne comprennent même pas la finalité de cette lutte syndicale, c’est vrai que toutes les luttes que mène le syndicat des scolaires nigérien sont fondées, mais mérite-t-elle un tel sacrifice qui ne servirait peut-être à rien ? car nous connaissons tous nos gouvernements africains aussi mule qu’ils paraient. A titre d’exemple la grève illimitée que l’USN avait décrété l’année académique 2017-2018 n’avait même pas inquiété le gouvernement du Niger.
« Si le gouvernement ne se montre pas responsable il est du devoir des étudiants de se montrer responsable »
L’un des facteurs de la baisse du niveau des élèves est du surtout au manque d’achèvement du programme scolaire et de la perturbation de ce dernier. Sans compter les conséquences que sa engendre, qui est le taux d’échec aux examens au Niger. L’école nigérienne a eu un nombre incalculable de perturbation scolaire depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui et ces perturbations auront des beaux jours devant elles. Si le gouvernement ne se montre pas responsable il est du devoir des étudiants de se montrer responsable, à ne pas suivre le gouvernement dans ses absurdités, car c’est toujours les étudiants qui sont les grands perdants. En réalité c’est le Niger qui en perd beaucoup.
« Il est de leur devoir de rattraper les cours perdus durant leurs grèves »
Maintenant répondons comment se ferra cette lutte pacifique qui ne nuira pas leurs études. Les étudiants peuvent lancer des messages, des appels dans leurs rédactions scolaires, dans leurs essayes littéraires enfin d’attirés l’attention de l’opinion nationale et internationale qui vont certainement les soutenir dans leur combat digne. Il y a aussi les médias sociaux, les réseaux sociaux pour faire passer les dérisoires du gouvernement. Les étudiants peuvent faire aussi des sit-in dans les heures où il n’y a pas de cours. Pour les petits sacrifices, il est de leur devoir de rattraper les cours perdus durant leurs grèves, soit en organisant eux même des séances de mise à niveau effectuer par des associations d’étudiant et d’anciens élèves pour les parrainés. Ou bien ils doivent obliger le gouvernement à organiser des séances de mise à niveau. Nous savons tous à quel point le savoir est utile dans la vie, donc les étudiant n’ont aucune excuse pour s’en dispenser.
Pour terminer nous disons aux étudiants syndicalistes du Niger qu’une lutte sans état de conscience et de conséquence est toujours vouer à l’échec. Il faudra aussi que chaque étudiant se demande ce qu’il veut dans sa vie et qu’il sache aussi que personne ne pourra garantir son avenir à par lui-même.